L’analyse de la bibliographie et des données existantes permet de calibrer l’étendue et la nature des inventaires de terrain auxquels il faudra procéder par la suite. Elle va permettre de dresser une première liste d’habitats naturels et d’espèces patrimoniaux pouvant être présents dans le périmètre d’étude, avec leur localisation potentielle. Ces informations permettront de mieux cibler les prospections et de prendre les indispensables précautions pour les réaliser sans perturber le milieu étudié.

Un inventaire correspond à l’énumération et à la description des taxons présents dans une zone géographique ou un milieu déterminés, et qui peuvent se décliner par groupe. Un inventaire ne se limite pas à un simple liste d’espèces. Il apporte une vision d’ensemble d’un groupe sur un territoire et permet d’évaluer quantitativement et qualitativement le nombre de taxons qui s’y trouvent.

Le programme des études de terrain est à définir au vu des connaissances recueillies dans la phase initiale de documentation en tenant compte des différents protocoles reconnus par la communauté scientifique et en respectant le principe de proportionnalité énoncé à l’article R122-5 du Code de l’environnement.

De nombreuses espèces végétales ne sont identifiables qu’à une certaine période de l’année. Il est donc important de réaliser les prospections de terrain à une période optimale d’observation des espèces potentiellement présentes, période qui est différente d’une espèce à une autre.

De même pour la faune, les périodes d’observation les plus propices dépendent fortement des espèces considérées.

Ces périodes peuvent être corrigées selon certains critères (altitude, conditions météorologiques exceptionnelles etc…). Dans tous les cas, une partie des inventaires de terrain devra être réalisée au printemps.